Mère de Francine Melançon (Laurette Cousineau)

Fermières de mère en fille

Mère de quatorze enfants, grand-mère de 22 petits-enfants,  secrétaire de la pastorale, présidente de la Croix-Rouge (responsable d’un secteur de onze paroisses), vice-régente pour les Filles d’Isabelle, ce n’est sûrement pas pour se «désennuyer» que Laurette s’est jointe à l’Association des Cercles de Fermières du Québec.

Deuxième d’une famille de treize enfants, Laurette Cousineau est née à La Sarre, Abitibi, le 12 mai 1923. Ayant dû très jeune assumer des responsabilités auprès de sa mère, ces tâches l’ont préparée au rôle qui l’attendait dans la société.

Le 23 mai 1944, elle épousait Jean-Paul Melançon, mesureur de bois. Après avoir élevé sa nombreuse famille et secondé son mari qui fut maire de la municipalité de Desmeloizes pendant quatorze ans et qui a exploité un magasin-général pendand 25 ans, Laurette s’inscrivait au cercle de sa paroisse en 1983 et en devenait présidente l’année suivante. En plus d’initier les membres au tissage et à d’autres techniques d’artisanat, Laurette s’efforce, en organisant des ateliers, de tenir les «Fermières» au courant des diverses questions qui préoccupent la femme : régime matrimoniaux, administration d’un budget, etc.

En juin 1988, elle accepte la présidence de la Fédération 23. Ses projets : «Poursuivre le travail entrepris par les comités; mettre l’accent sur le recrutement en adaptant les activités aux besoins des plus jeunes comme des plus agées; garder le contact avec les cercles; bref, dit-elle, faire de mon mieux pour entretenir l’intérêt et l’enthousiasme.»

Reste-t-il du temps pour les loisirs  ? Bien sûr. «En planifiant le tout, j’y ajoute la natation et la peinture», nous confie-t-elle. Elle adore voyager. En 1975, elle réalisait un beau rêve en visitant la Terre Sainte avec son mari.

On imagine facilement qu’une femme aussi dynamique ne cèdera pas à la tentation de se reposer sur ses lauriers une fois son mandant terminé…

Ce sont des femmes de ce calibre qui ont fait de notre Association ce qu’elle est et qui en assurent la continuité.

One Response to “Mère de Francine Melançon (Laurette Cousineau)”

  1. Dominique dit :

    En relisant ce texte, je réalise une fois de plus que ma mère qui nous a quittée le 28 juin 2006, était une femme extraordinaire. Une femme qui a su nous partager de bonne valeurs ainsi que de belles convictions de la vie.

    Repose toi maintenant maman, tu le mérites tellement !

Leave a Reply