Eddyenne Rodrigue

Murale  » La patineuse »

Cette murale brodée illustre une patineuse en action sur la glace de la rivière à Palmarolle , lieu d’origine d’ Eddyenne

En 1985, c’est au tour de Mme Eddyenne Rodrigue, résidente et membre du Cercle de Fermières de La Sarre, en Abitibi, d’être proclamée artisane de l’année.

C’est en 1984 qu’elle se présente au Concours pour la première fois. Elle remporte le deuxième prix. Encouragée, elle s’inscrit de nouveau cette année en présentant cinq pièces dans chacune des quatre classes: tricot, couture, tissage et divers/fantaisie. Onze d’entre elles obtiennent des premières places. Le thème de cette année étant: «La famille et les sports», les artisanes devaient réaliser des ouvrages aussi variés qu’un maillot de natation, un costume de patinage, une nappe de pique-nique, un ensemble jupe et débardeur tissés, un chapeau de plage et même… des mouches à pêche!

« J’avais à peu près cinq ans lorsque j’ai commencé à faire de l’artisanat. J’aidais ma mère à piquer des courtepointes, j’apprenais à broder… »

Plus tard, à 17 ans, elle donne libre cours à sa passion pour l’artisanat en effectuant un stage de quatre mois à l’École d’arts ménagers de Sainte-Germaine de Dorchester. Elle s’inscrit à un cours. Elle s’inscrit à un cours de dentelle aux fuseaux, en 1980, au Cégep du  Vieux-Montréal et poursuit, pendant cinq ans, en Abitibi, des études à temps partiel en arts plastiques dans le but d’obtenir un certificat de niveau universitaire. Dans sa région, elle donne des cours de broderie, de courtepointe et de dentelle aux fuseaux.

L’artisane de l’année 1985, Mme Eddyenne Rodrigue, a donc derrière elle de longues années de pratique… et de plaisir. Elle maîtrise plusieurs techniques d’artisanat telles la couture, le tricot et le tissage, avec une petite préférence pour la dentelle aux fuseaux, la courtepointe et les appliqués, comme en fait foi la murale « Pierre et le Loup » illustrée dans le chapitre « Les secrets de la couture ». « J’aime jouer avec les tissus, mélanger les couleurs, créer des reliefs avec des imprimés. J’essaie souvent de nouvelles choses, du jamais vu, et je suis toujours curieuse de voir ce que ça va donner ».

Pour Mme Rodrigue, le titre d’artisane de l’année, c’est la réalisation d’un vieux rêve. « Quand j’étais petite, je regardais la photographie de l’artisane de l’année dans le Bulletin des agriculteurs et je rêvais d’être à sa place. »

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